Vous critiquez les cancéreux.
30 décembre, 2010
On m’a demandé récemment, et je cite avec plein de guillemets : « Vos clients savent-ils que vous vous moquez d’eux sur Internet ? »
J’avais écrit un long truc niaiseux, pis en fait, je pense que je vais m’en tenir à Desproges :
Récemment, à la fin d’un spectacle, dans une ville de province, j’ai reçu dans ma loge un journaliste d’une radio locale (j’ai trop de respect pour la liberté pour appeler ça une radio libre), un de ces zombies mous qui s’imaginent qu’il suffit de flatuler dans un walkman pour faire de la radiophonie. En essayant de brancher son Phîlips à deux têtes sur un magnétophone Henri II, ce mammifère me dit qu’il avait aimé l’essentiel de mon spectacle. Ce qui me rembrunit d’emblée. Et puis, il ajouta – je cite sans fioritures :
– Mais comment que ça se fait que, dans vos sketches, vous rigolez des cancéreux ?
Et d’ajouter, devant ma mine navrée :
– En tout cas, vous critiquez le cancer…
30 décembre, 2010 à 1 h 35 min
Moi j’aime bien quand tu nous vomis un peu à la gueule sur Twitter et sur ton blog. Je ne suis pas la seule.
Alors courage ! ;)
30 décembre, 2010 à 1 h 40 min
Ce qui est amusant, c’est que tu as préféré te justifier, ce que Pierre notre maître à tous se serait bien gardé de faire, plutôt que de buter sur le deuxième mot de la phrase.
30 décembre, 2010 à 1 h 43 min
…et j’ai, du coup, envie d’ajouter la question qui se pose naturellement : « en quoi un patient est-il différent d’un client ? ». A partir de là on obtient également toutes les explications nécessaires :)
30 décembre, 2010 à 1 h 45 min
Pour me réapproprier moi aussi Pierre D le Grand :
« On peut rire de tout (mais pas avec tout le monde) », on devrait pouvoir rire de tous ?
Moi en tout cas je tousse régulièrement de rire à vous lire et l’idée d’en mourir m’est d’autant plus inssupportable que rien ne dit qu’ils ont Internénette là-haut et qu’il me serait dont possible de continuer à vous lire et à RT… à tous.
Et je serais ravi, en plus d’être un meskeskegè de Jaddo/Rrr (cf. les meskeskidis d’Eolas) d’être un de vos patients exagérés donc humanisés.
Bref : Merci. Bravo. Encore.
30 décembre, 2010 à 1 h 47 min
Zut ! « inSupportable ». et Rezut ! « me serait donC »
30 décembre, 2010 à 1 h 52 min
On rêve tous de faire partie de tes patients, faut pas t’en faire pour les tweets ! ^^
Bonne continuation !
30 décembre, 2010 à 2 h 09 min
Courage !!!!
De toute façon peu importe ce qu on dise. Les gens comprennent que ce qu’ils veulent entendre…
30 décembre, 2010 à 2 h 23 min
J’aime lire tes moqueries, principalement parce qu’elle transpirent d’humanité.
Entre exutoire rigolo et indifférence hautaine, le choix et vite fait, et il n’y a aucun doute possible quant à tes intentions.
Vivement ton livre!
30 décembre, 2010 à 2 h 32 min
[…] Ce billet était mentionné sur Twitter par Pierre Ammeloot, J-C Pagrenschoze et des autres. J-C Pagrenschoze a dit: RT @Minorite_: Différencier rire et moquerie… "Vous critiquez les cancéreux." de @Jaddo_fr http://bit.ly/gBIbeL […]
30 décembre, 2010 à 2 h 34 min
Voilà, je peux commenter, je viens de dévorer plusieurs articles de ce blog, j’ai donc assez d’expérience pour donner mon humble avis.
Ce blog est très intéressant, bien écrit plein d’auto dérision mais aussi instructif.
Il casse le mythe du médecin omniscient mais aussi de beaucoup d’idées reçues et il est vrai me fait me rendre compte, modeste patiente, que je peux quand même sortir un monceau de conneries et que mon médecin traitant est bien gentil, même à la fin d’une longue journée, de ne pas me le dire ouvertement mais de faire passer son savoir avec tact.
Et puis quand même, vous êtes bourrée de talent, vous arrivez à écrire avec humour, en vous critiquant et en mettant en avant certains faits avérés de bêtise humaine avec beaucoup de style, de drôlerie et on le sent bien, amour de votre métier et de la plupart des gens que vous côtoyez. Et ces dernières choses sont les principales je penses.
Merci pour le rire apporté par vos articles.
30 décembre, 2010 à 2 h 51 min
Un médecin qui n’est pas capable de rire de ses cas est souvent incapable de prendre du recule vis à vis de ses patients…
Mon médecin généraliste se moquait de son patient précédent avec le suivant…
30 décembre, 2010 à 4 h 51 min
Il suffit d’intituler ça « perles de patients » ou encore « perles au cabinet ». vu les précédents (« les perles du facteur », perles de professeurs, perles du bac..) , ça ne peut que passer!
30 décembre, 2010 à 8 h 03 min
C’est le principe de l’exutoire non ? Procédé commun en médecine…les pires blagues sont celles qui sont faites après un épisode difficile (j’ai quelques souvenirs de fin de garde de nuit quasi irracontables..)
Mais c’est ce défouloir qui permet de repartir, d’y retourner, voire de s’y recoltiner avec l’indispensable empathie et la nécessaire énergie.
Reste la question de l’écrit et de l’écrit rapide.
Les raccourcis de twitter peuvent être assassins ; bien plus qu’un long billet qui permet de comprendre un contexte et de prendre la distance nécessaire.
D’où l’indispensabilité (!)du blog….
30 décembre, 2010 à 9 h 21 min
A moi aussi ça me fait du bien, ces petits aperçus twittés ou plus longs articles qui cernent mieux que toute autre chose la nature humaine (et la vôtre au passage). Je me régale de vos récits de tranches de vie douces-amères, qui m’aident à échapper au flot tumultueux des événements qui s’enchaînent et à prendre ce pas de recul salvateur dont vous parlez plus haut.
Ne vous laissez pas troubler par l’incompréhension des uns ou la jalousie des autres. N’oubliez pas : votre verve n’est pas bénéfique qu’à vous !
30 décembre, 2010 à 9 h 38 min
Ah Jaddo, qu’il est doux de te lire ! Il y a quelques années, la lectures des « Trois Médecins » de Martin Winckler m’avait rappelé de nombreuses situations vécues durant mes études puis durant mon exercice d’abord hospitalier puis « libéral ». Celle de ton blog, et en particulier de ton post d’aujourd’hui (ta grossesse aurait-elle débloqué ton clavier si absent ces derniers temps ?) me rappelle qu’il y a un demi-siècle en arrière, pour « faire médecine », on conseillait de passer par un « bac philo ». Aujourd’hui, il faut avoir fait « S » (je crois que c’est comme ça que ça s’appelle). Eh bien, plus le temps passe et avec la perspective de plus en plus proche de ma cessation d’activité, je pense que c’est mieux « comme c’était avant » ! Suis-je un « vieux con » ? Probablement mais pas au sens de ton « idée n°3 » ; du moins j’espère ! Et encore merci d’avoir, a priori, de la considération pour mon Maître Pierre D. et de le citer comme tu le fais. Même si je m’exprime rarement ici, je suis un lecteur (et un diffuseur auprès des confrères) fidèle de ton blog et j’attends avec impatience ton accouchement !
30 décembre, 2010 à 9 h 52 min
Bon bon bon…j’aime bien cet article mais en même temps il ne devrait pas exister car tu n’as pas à te justifier !
Il n’y a déjà personne qui arrive sur ton blog ou ton twitter avec le couteau sous la gorge !
Je ne connais le médical ni de près ni de loin , donc je suis uniquement côté patiente et je peux te dire que la première chose évidente sur ton blog et ton twit, c que tu aimes vraiment tes patients, vraiment l’humain en général d’ailleurs, que tu aimes ton métier, vraiment aussi , que tu te remets en question, encore vraiment !
Ce qui aussi saute aux yeux , c ton humour, alors humour noir ou pas peu importe le terme, mais perso je me régale à te lire, moi qui ne me servais jamais de Twitter , je passe tous les jours pour me marrer un peu, en lisant tes tweets et ceux de tes potes toubibs qui ont souvent eux aussi un bel humour !
Je m’éclate à lire les « m’enfin Simone » et autres joyeusetés et je me dis que décidément un jour faudra qu’on nous explique à tous que nos cheveux mouillés n’y sont pour rien parce que ben j’avoue que ça on croit l’inverse depuis tout petit, et que c bien en te lisant que j’ai découvert cette révélation lol
Alors non et non tu ne te moques pas de tes patients et les gens qui trouvent que tu te moques d’eux, devraient apprendre un peu à se moquer d’eux-mêmes et à pratiquer l’humour (mais bon on les pardonne, c les hormones Simone ;-) )
Alors vite toi et ta bande de potes déglingués sur Tweeter lol, car en + quand je vous vois Tweeter à 22h car encore au taf moi je dis chapeau !
Allez, secoue tes couettes, parce que tu le vaux bien!
Armelle
30 décembre, 2010 à 9 h 54 min
c’est sûr que je n’aimerais sans doute pas me reconnaître en tant que patient dans un tweet mais …
je pense qu’on a tous besoin d’un exutoire, le vôtre est drôle et gentil, c’est très agréable à lire et ça me déculpabilisequand j’en fait autant sur mes collègues !
30 décembre, 2010 à 10 h 06 min
Mon point de vue personnel à moi tout seul, c’est que je n’ai jamais pensé, à aucun moment, que tu pouvais avoir une attitude méprisante envers les patients. Jamais. Et pourtant tu balances, comme moi aussi ça m’arrive de le faire.
Et comme tu le soulignes à juste titre : je n’ai jamais eu l’impression d’un médecin hautain et prétentieux qui prétendait être au dessus de la plèbe de ses patients : non, au contraire, tu t’en mets toi même plein la tête et l’autodérision est toujours présente.
Moi je comprends l’utilité de ton blog, comme le mien : celui d’être un exutoire. Où on déverse tout, colères, ras le bol, émotions… Si le lecteur prend tout au premier degré, il peut nous prendre pour des monstres insensibles et hautains. Mais le ras-le-bol qu’on peut exprimer à un moment ne reflète pas notre attitude habituelle.
Oui, on est des humains, et parfois, un patient nous énerve, nous agace prodigieusement. Oui, heureusement qu’on peut en parler, et le dire quelque part. Ce qui nous aide à mieux nous comprendre et à mieux gérer cette situation à l’avenir : et à mieux accueillir ce patient agaçant la fois d’après.
(Je me souviens d’ailleurs de ce billet excellent « Beyrouth » que tu avais écris suite à un tel ras le bol et que j’avais trouvé extraordinaire de franchise, parce que ce que tu décris, tout soignant peut l’éprouver à un moment)
Ceux qui pensent que se moquer des situations c’est se moquer des patients ne sont sans doute pas soignants.
Venez un peu, par exemple, dans les salles de pause des hôpitaux : les remarques fusent, on raconte la dernière de Mme Michu de la chambre 4, on rigole,.
Est ce qu’on se moque des patients ? Non. C’est un exutoire, on évacue….
Les soignants, médecins, infs et autres, voient tellement de choses douloureuses qui si on ne prend pas le partie, de temps à autre, d’en rire, personne ne tiendra à ce rythme.
On peut s’occuper sérieusement des gens sans se prendre au sérieux. On peut respecter les patients en se moquant de leurs petits travers. Et en se moquant des notres aussi.
Si on ne fait pas ça, on se prend la souffrance et la misère du monde en pleine gueule, au premier degré, tout le temps, sans filtre, sans distance. Et on s’effondre avec le prochain patient.
« Je me presse de rire de tout de peur d’etre obligé d’en pleurer ». Beaumarchais
30 décembre, 2010 à 10 h 09 min
Voilà quelques temps que je vous lis et je pense que la personne qui vous a écrit ça n’a rien compris.
On ne peut pas écrire avec autant d’humour et de gentillesse sur les patients/clients sans les aimer et aimer son métier. Et sans endroit pour décharger la pression, il est en effet impossible de repartir sereinement pour le suivant. Ecrire sur une situation qui agace, ça évite tout à fait d’avoir envie de commettre un meurtre ou de sauter par la fenêtre au patient suivant qui ressort la même ineptie (je ne suis pas médecin, mais aussi dans le milieu, et il faut dire ce qui est : on entend parfois des choses vraiment stupides).
Alors, notre docteur à couettes préféré, je vous le dis : « Revenez lâcher votre pression dans notre giron ! Et ceux que cela dérange, passez votre chemin! Parce que nous, ce que Dr Jaddo nous raconte, on sait que cela n’est écrit qu’avec une grande humanité ! »
30 décembre, 2010 à 10 h 12 min
Continue, miss, tes tweets font quasiment toujours sourire et nous font du bien à nous aussi!
30 décembre, 2010 à 10 h 13 min
« S’il n’y avait pas la science, malheureux cloportes suintants d’ingratitude aveugle et d’ignorance crasse, s’il n’y avait pas la Science, combien d’entre nous pourraient profiter de leur cancer pendant plus de cinq ans ? »
Pierre Desproges
30 décembre, 2010 à 10 h 21 min
La moquerie ce n’est pas non plus la fin du monde !
Tant que ce n’est pas de la méchanceté.
(Par prudence j’ai bien pris soin de changer de doc et c’est un vieil homme.)
30 décembre, 2010 à 10 h 23 min
En effet ce n’est pas se moquer des patients que de relater des situations, loin s’en faut! Et quand bien même, cela permet aussi d’avoir une autre vision côté patient quand on n’est pas dans le milieu médical! La dernière fois que je suis allée voir mon médecin traitant j’ai fait gaffe à ma PPCS! lol
Continue à t’exprimer Jaddo, continue à vider le trop plein d’émotion sur ton blog et twit, ça te fait du bien et nous aussi par la même occasion! Car commencer la journée morte de rire devant mon écran, j’adore!! :-)
30 décembre, 2010 à 10 h 58 min
Salut !
Veuillez trouver ci-joint mes acclamations les plus vives pour ce blog dont la teneur, le style, l’humour et l’amour pour Pierre fait grandir sous la robe de la justice… Pouf pouf.
Bravo donc. Pour tout.
« Plus cancereux que moi, tumeur ! »
30 décembre, 2010 à 11 h 00 min
font grandir et non pas fait grandir, bouh la vilaine faute.
30 décembre, 2010 à 11 h 10 min
c’était pas niaiseux moi j’dis, t’as juste réagi avec toute la sensibilité de tes p’tites couettes !
30 décembre, 2010 à 11 h 19 min
Dommage il était vraiment bien ce billet
30 décembre, 2010 à 11 h 20 min
Je ne lis que ton blog, donc ignores comment je pourrais interpréter tes twitt, mais ce qui est certain, c’est que si tu te moquais de tes malades, au sens propre comme au sens figuré, je ne te lirais pas !
Continues à douter de tout, mais pas de ça surtout ;-)
Bonne continuation et bravo pour la grossesse :-)
30 décembre, 2010 à 11 h 22 min
fan souvent silencieux et j’avoue jaloux de votre talent et de votre humour.
que les pisse froid qui vous critiquent repartent d’où ils viennent. (« ci n’entrez point hypocrites bigots… »=première page du bréviaire du carabin)
si vous avez du censurer un article j’en suis choqué.
à ma connaissance vous n’avez jamais rien écrit de méchant ou de méprisant . derrière vos anecdotes on devine cette sorte d' »écoute » et d’attention à l’autre qui fait les médecins consciencieux.
continuez sans trop vous laisser entraver par le politiquement correct.
30 décembre, 2010 à 11 h 31 min
Merci tout le monde.
1) La question qui m’a été posée était innocente, je crois que c’était quelqu’un qui voulait vraiment juste savoir si mes patients connaissaient l’existence de mon blog / tweets. Elle ne m’a pas bouleversée, je ne l’ai pas mal vécue, je voulais juste au départ faire une mise au point sur le mot « moquer ».
2) J’ai raccourci le post parce qu’il était un peu gluant et un peu mièvre, un peu exhib, un peu porte ouverte, et que Desproges suffit bien.
(Desproges suffit toujours)
30 décembre, 2010 à 11 h 37 min
gluant et mièvre, je t’en foutrais , nanmého!
Mais bon c ton blog c toi le chef , chef ;-)
30 décembre, 2010 à 11 h 38 min
et en + oui tu aimes desproges, raison de plus pour que je te vénère, na!
30 décembre, 2010 à 11 h 52 min
Mmm attention au mépris tout de même dans les commentaires.
Pour me faire un petit peu l’avocat du diable : il faut reconnaître que parfois ça pourrait être un peu mal interprété. Si je lis un jour sur un blog un truc qui m’est arrivé et que des gens en rigolent, même si je sais par exemple que la personne qui écrit est très respectueuse et ne le fais pas avec méchanceté, il est probable que sur le moment ça ne fasse pas super-plaisir quand même. Non ?
Cependant il est vrai qu’ici le ton qui est donné n’est clairement pas à la méchanceté.
30 décembre, 2010 à 11 h 55 min
On a le droit de se moquer de ses patients, mais dans leur dos seulement.
Pour les commentateurs de blog, on peut s’en moquer comme on veut.
30 décembre, 2010 à 12 h 05 min
J’ai eu le temps de lire le post original avant que tu ne le modifies…
Long et niaiseux? Pour être tout à fait honnête, ça m’a traversé l’esprit en te lisant. Cependant…
Cependant, tu défends ton travail. Et je ne parle pas seulement de ton blog, mais aussi de ton travail de médecin.
Difficile, quand il s’agit du travail d’une vie, de ne pas être blessé au cœur quand on reçoit une critique, fût-elle aussi stupide et irréfléchie que celle que tu as reçue.
Ne t’excuse pas de te vexer, de vouloir te défendre du mieux que tu le peux, c’est normal. ça prouve que tu tiens à ce que tu fais.
30 décembre, 2010 à 12 h 05 min
Mince il était bien ce billet!! :/ Mais c’est toi le boss…et puis on ne contrarie pas une femme enceinte d’un BB livre!
30 décembre, 2010 à 12 h 31 min
Oh Jaddo, c’est vrai que tu es la chef de ton blog mais pourquoi modifier ton billet ? Quand je l’ai lu au cabinet ce matin, il m’a mis du baume au cœur ; maintenant que tu l’as amputé et que je le lis chez moi, je me sens un peu orphelin… :-(
30 décembre, 2010 à 12 h 32 min
je comprends qu’un patient soit vexé de se reconnaitre dans une « perle » racontée par son médecin.
mais même si nous sommes(ou nous efforçons d’être) les meilleurs(:=)))), les patients ne se privent pas de nous critiquer haut, fort et sans humour… j’en sais quelque chose pour avoir un bureau proche de la salle d’attente et un répondeur filtreur.
mais il ne s’agit pas vraiment d’une « guerre »patient/médecin.
posons la question autrement : un prof peut il retranscrire les perles de ses élèves ?
vous me trouverez pt être un brin énervé par le sujet mais on est ici à la limite du pb de liberté d’expression (et j’ai eu à déplorer une intervention sans gravité mais très désagréable de ce type sur mon blog)
30 décembre, 2010 à 12 h 52 min
Je suis nouveau ici, j’essaie de rattraper mon retard en lisant, avec un réel plaisir, tous les billets depuis le premier (et sans avoir la patience d’attendre la future naissance).
Je voulais juste répondre rapidement et personnellement à une petite interrogation qui a disparu de la version révisée de ce dernier billet : j’ai découvert ce blog sur les recommandations d’un autre blog que je fréquente très régulièrement, j’ai lu quelques pages avec un enthousiasme grandissant, et je me suis empressé de faire connaître cet endroit à mes amis. Parce que ce qu’on lit ici mérite d’être connu, tout bêtement.
30 décembre, 2010 à 14 h 29 min
Bon ben je suis pas un lecteur assez assidu j’ai râté la 1ère version de ton billet…
Je souscris à tout ce qui a été dit sur les « moqueries » des patients… mais il est vrai je me pose aussi la question parfois en twittant… « faut il vraiment envoyé cela ? »… je me suis posé la question de twitter en « privé » ou en « public »…
Et je ne fais « que » quelques tweets… pas de blog… pas de billet (je ne saurais pas si bien écrire que toi, Borée et les autres) !
Une chose est sûr c’est que la médecine gagne à s’humaniser… et ça passe aussi / surement / surtout par le rire et la dérision !
Ciao Simone ! ;-)
@DocAste
30 décembre, 2010 à 14 h 29 min
une chose est sûrE… bien sûr !!
30 décembre, 2010 à 16 h 31 min
On pourrait rétorquer : » NON pas clients, patients, voyez comme c’est vous le pas-politiquement-correct AHAHA » …
Ou essayer de faire comprendre aux gens que quand des humains interagissent ils ont des réactions d’humains, mais que rire de quelqu’un c’est pas forcément se moquer, etc…
Ou alors rester coi, quitte à ce que l’inquisiteur y trouve son aveu, parcequ’après tout on peut pas penser à la palce des gens, si ?
30 décembre, 2010 à 17 h 36 min
J’ai lu la première mouture et la seconde. Je crois que c’est la seconde la mieux, mais je pense aussi que ça valait le coup d’écrire la première.
Il y a une chose que je trouve agaçante – non pas dans le blog, mais dans les critiques, même faites avec sincérité et bonne foi – c’est cette idée que – « oh mon dieu – on a ri des bourdes de quelqu’un, il souffre, vite!!!! un docteur! Un avocat! Des excuses! Une minute de silence, en mémoire de sa dignité bafouée! » Oh hé. Ça va bien, oui.
C’est arrivé à tout le monde de dire (ou faire) de belles conneries. C’est arrivé à tout le monde de rire d’autrui, comme c’est arrivé à tout le monde de se faire foutre de sa tronche (y compris par des gens plutôt moins bienveillants que jaddo). Ça peut vexer, ok. Mais on n’en meurt pas non plus. Et parfois, on peut même en tirer une leçon.
Y pas beaucoup plus classe, comme comportement, que de savoir accepter avec philosophie les plaisanteries que l’on suscite, même légèrement moqueuses, même un peu vaches – a fortiori lorsqu’elles ne sont ni l’une ni l’autre.
Autrui n’est pas toujours la pauvre petite chose fragile, à l’égo délicat, qu’il faudrait par avance protéger contre toute atteinte, et même, bordel, contre toute « idée » d’atteinte (justokazou).
Simone est vexée? Elle peut balancer sur son médecin, aussi, Simone. Elle a de l’humour, peut-être Simone (en plus d’avoir l’humidité de ses cheveux directement connectée à ses bronches).
Laissons-lui la parole, si elle souhaite la prendre. Mais je ne vois pas ce qu’on gagne à nous taire en attendant.
30 décembre, 2010 à 17 h 51 min
On peut se moquer des gens qu’on aime, ce n’est jamais grave. Jaddo aime ses patients, sinon elle n’en parlerait pas et d’ailleurs, elle n’aurait pas choisi la médecine générale. Et puis si l’on ne peut jamais se moquer de ses parents, de ses enfants, de ses patrons, de ses employés, on devient fou.
30 décembre, 2010 à 19 h 57 min
Tout pareil que Fafaro, je découvre ce blog par un lien à partir d’un autre blog (probablement le même), et je relis tout depuis le début, c’est marrant, moqueur, pas agressif, pas blessant.
Et tout pareil que d’autres commentateurs, j’ai lu le billet avant l’auto-censure, et je ne l’avais pas trouvé niaiseux, m’enfin. Et quand bien même, je vais citer ma gamine (bientôt 7 ans): « tu l’as dit, t’assumes ».
J’adopte ce blog parmi mes lectures dans le métro, c’est plus marrant que de lire « Le Monde ».
30 décembre, 2010 à 20 h 07 min
J’ai lu les deux versions.
Si la seconde résume bien votre pensée, elle n’est pas de vous… Et bien que beaucoup aiment Desproges, personne ne vient ici pour le lire.
Une fois écrit et publié, vos textes ne vous appartiennent plus. Ils sont aussi(un peu)les nôtres.
Imaginez-vous un écrivain retirer des comptoirs un de ses bouquins, sous le prétexte qu’il n’en est pas satisfait?
Ne tombez pas dans une obligation (ressentie) de résultat.
Alors pour vous paraphraser, rendez-nous notre bouée…
30 décembre, 2010 à 20 h 41 min
zut, j’avais commencé à lire la première mouture ce matin et puis, trop en retard au boulot, je suis partie en me disant que je la lirais en rentrant. Nom d’une crotte de poney, c’est raté! Y’a pas de mal à rire, perso je m’en prive pas et pourtant, j’aie mon boulot et les ptits vieux dont je m’occupe! Allez jaddo, tu nous le remets quand ton article? Hein dis?
30 décembre, 2010 à 22 h 54 min
Oh oui, tu nous le remets quand? parce que je n’ai pas eu la chance de tomber dessus. N’empêche que l’humour et la dérision sont tous ce qui reste contre le désespoir et si on les supprimait, que nous resterait-il comme mode communication? que du sérieux? il ne resterait plus que des coincés et des dépressifs. Desproges, ce merveilleux humouriste, bien que gravement malade lui même a su en rire et faire rire.
Jaddo reste comme tu es, pour le bien de tes patients…
31 décembre, 2010 à 0 h 03 min
arretez un peu avec desproges.. ca vaut pas Manatane..
31 décembre, 2010 à 0 h 19 min
Jaddo, une dernière chose et après j’arrête de t’embêter : parmi les « ptits vieux » dont je m’occupe, il y a une « moins vieille ». Soixante ans, une vraie jeune, cancer. Son livre de chevet, je te le donne en mille, c’est… Desproges! Comme quoi :-)
31 décembre, 2010 à 3 h 11 min
Ca fait à peine deux post que ça fréquente Birenbaum, et ça se prend déjà pour Desproges…
31 décembre, 2010 à 7 h 52 min
Jaddo, remets la première mouture ! Je l’avais signalée à un tas de confrères(soeurs) et tu t’auto-censures ! Maintenant, après les avoir alertés et compte-tenu de ce qu’ils lisent (2ème mouture), ils se demandent si je n’ai pas fumé la moquette !… :-) Et merci aussi de répondre à ma question : la grossesse se passe bien ?
31 décembre, 2010 à 10 h 53 min
J’ai découvert votre blog grâce à Twitter hier (comme quoi tout arrive) et je n’ai qu’un mot à dire : encore !
31 décembre, 2010 à 12 h 11 min
Moi, je les aime mes toubibs (tout particulièrement d’ailleurs ceux qui ont l’œil qui frise malicieusement à la moindre ineptie), et pourtant, je ne les rate pas non plus, ni sur mon blog, ni dans leurs cabinets. De toute façon, être cancéreux, Doc, Prof ou Persident de la Vraie Publique n’a jamais protégé qui que ce soit du ridicule. Si c’était le cas, cela se saurait et nous nous ennuierions à mourir. Pour être une squatteuse assidue des salles d’attentes, je peux certifier que la lourdeur d’une pathologie ne protège en rien de la bêtise de son propriétaire (dommage pour Bibi ☺) : mes meilleures récoltes de perles se font auprès de ma famille de crabahuteurs, sans conteste.
De toute façon, le sauf-conduit de notre Doc à Couettes, c’est son auto-dérision et l’amour inconditionnel de son boulot qui suinte à chaque coin de phrases.
Et oui oui, ça me fait hurler moi aussi de savoir que j’ai loupé un billet alors que d’autres en ont eu la primeur ! Comment qu’elle va faire notre future maman si un pisse-froid fond à bras raccourcis sur son bébé ? (D’autant que son anonymat l’empêchera de causer dans le micro en appelant Desproges à la barre…) Elle ne va pas renier sa progéniture, foncer chez le premier plasticien venu pour lui refaire le portrait quand même ! Alors zut, si un lecteur –blog-twitter-papier se pose ce type de question, que ses petits points d’interrogation, au lieu de jouer les exterminators, se transforment au contraire en joyeux spermatozoïdes féconds, qu’ils participent à la naissance d’une floppée de p’tits frères au lieu de générer un génocide dans la fratrie !!!
31 décembre, 2010 à 22 h 52 min
Rrr aurait des clients ? Moi qui croyait qu’elle était médecin et soignait des patients.
2 janvier, 2011 à 11 h 41 min
il peut y avoir des « clients » d’un médecin. ça dépend de la relation qui s’est créée.
Certains considèrent le médecin comme un prestataire de service, dont on peut changer à volonté pour un oui ou pour un non, et qui est prié de recopier ce qu’on lui dicte, en mettant sa signature et son joli tampon tout en bas. Ils remettent en place le médecin, en lui disant qu’il fait un métier comme les autres, et après tout on peut entendre ce point de vue (dans l’air du temps, sauf quand il s’agit de nous rappeler nos devoirs).
Ils seront donc traités en clients (et ça ne veut pas dire avec mépris ou négligence). Reste après la capacité d’un médecin à savoir dire non : pour l’instant je n’ai jamais été accusé de « refus de vente », mais ça viendra peut-être :-)
2 janvier, 2011 à 18 h 37 min
Je préconise au client français d’aller se faire soigner en Angleterre, c’est le pied total ;)
3 janvier, 2011 à 0 h 22 min
Ah non, ça on n’a pas le droit. On lit un truc chouette et puis on veut y revenir, et pfouit, ya plus. D’abord, c’est interdit par le serment du blogueur : « je préserverai l’intégrité de mes billets », « que je sois déshonorée et méprisée si j’y manque. »
C’est même plus dans le cache du méchant google, je reviens trop tard, ou c’est peut-être plutôt google qui revient trop souvent.
Bon au moins, avec le futur bouquin (oui je suis parfois un peu lent à la détente), ça sera impossible. Avec du bon vieux papier, scripta manent, nom d’une pipe.
3 janvier, 2011 à 12 h 11 min
Et si on n’a pas Twitter, on ne peut pas profiter des petites histoires de Jaddo? snif snif…
Sur certains blogs sont affichés les derniers twits de leur auteur, n’y a t’il pas moyen de faire un petit truc comme ça ici un jour?
3 janvier, 2011 à 13 h 47 min
@marion
il suffit de taper http://twitter.com/jaddo_fr
et on a ses petites histoires, en plus des grandes (quand elle ne les raccourcit pas).
6 janvier, 2011 à 19 h 33 min
Me dis pas que toi aussi tu as osé critiquer le cancer ? Nan. Pas toi ?
6 janvier, 2011 à 21 h 08 min
quelqu’une qui n’aime ni le cancer de la prostate ni les pines d’ours mal léchés ne peut être foncièrement mauvaise.
( NB : »léchés » et non » léchées »… )
6 janvier, 2011 à 21 h 31 min
D’accord avec vous pour élaguer le niaiseux – dont fait quand même un peu partie la question posée, dans son
« innocence ». Quant au fond, je ne voudrais pas d’un toubib qui ne se moque de mon cancer, du cancer en général et de tout le Saint Glinglin accroché au véhicule de la Grande Faucheuse.
D’autant moins, qu’à part rigoler, euh ???
6 janvier, 2011 à 21 h 54 min
Jeu de mots Maître Capello?
6 janvier, 2011 à 21 h 55 min
PS : Réponse à pour Cardio de Brousse ;)
7 janvier, 2011 à 16 h 05 min
@hipparkhos
merciiiiiiiiii
grâce à vous je mourrai moins bête (mais je mourrai quand même).
7 janvier, 2011 à 18 h 00 min
pour moi, rien ne révèle la débilité et ne l’entretient comme la moquerie.
8 janvier, 2011 à 0 h 10 min
Je suis arrivée ici par le blog de Boulet…
J’ai lu ton blog jusqu’au début, impossible de décrocher !
J’adore !
10 janvier, 2011 à 14 h 33 min
Pinaise, j’ai raté un post!!
10 janvier, 2011 à 22 h 13 min
@marion
avec plaisir. Mourir moins bête est un bon objectif dans la vie.
11 janvier, 2011 à 10 h 52 min
bon, tout ça c’est bien gentil mais on attend toujours la naissance Jaddo.. c’est pour quand ???
11 janvier, 2011 à 13 h 55 min
euh pour mai elle t’a dit, ptit docteur
12 janvier, 2011 à 20 h 51 min
Je connaissais le blog de Jaddo, mais pas le temps de lire. Depuis début janvier je m’ai rattrapé. J’aime bien.
Pour que les choses soient claires, je suis prof de MG dans une fac (mais pas de la catégorie pédagolo-dingo-constructiviste-paradigme-d’apprentissage). Mon taf à moi, c’est plutôt la recherche et le soutien des internes pour leur thèse.
Je viens vous raconter une histoire de relation avec le CHU situé à 20 minutes de voiture de mon cabinet.
Voilà:
Lundi matin 8h55 (je commence à 9h). Monsieur M (35 ans) que je connais bien arrive sans rendez vous ce qui n’est pas son habitude, mais alors pas du tout, il est plutôt du genre toujoursàlheure. Monsieur M a un hobby, y fait des marathons.
Il me raconte qu’il a fait un semi marathon la veille, sans problème. Et pi dans l’après midi, il a eu mal au mollet droit, mais y s’est pas inquiété car il a pensé qu’il avait un claquage (8 heures après le marathon…). Et pi dans la nuit il a été réveillé par son mollet, il s’est levé et s’est aperçu que ce dernier était rouge et gonflé. Il a mis de la pommade dessus. Et pi ce matin au moment de partir bosser il a eu comme une douleur à la base pulmonaire droite et y s’est dit « c’est pas possible, fo que j’aille voir le docteur » et d’ailleurs c’était bizarre var en marchant et en montant mon étage, y s’est senti tout essoufflé (il est marathonien).
Et qu’est ce qu’il a le monsieur ? yes you can!
A l’examen, il a 38 °C, un mollet droit plus gros de 4 cm que l’autre, rouge, chaud douloureux et un Homans que même un P1 aurait identifié. A la base droite, une disparition du murmure vésiculaire que Jaddo elle sait si bien les entendre. D’une main, je lui fait un HBPM à la Bonne poso et de l’autre j’agrippe mon téléphone. Comme je connais bien le CHU, j’arrive à attraper le chef de garde du service de soins intensifs de cardio-thrombose (si si ça existe dans mon CHU). Je lui explique le topo et termine par :
– Caisse t’en penses?
– Et là y me répond : Y SONT A COMBIEN LES GAZ DU SANG ?
Un court instant j’ai eu une pulsion de chefdecliniquicide!
C’est caardiodebrousse ki va être interpelé!
13 janvier, 2011 à 0 h 39 min
Ha ! Ha ! Ha !
et ses D dimères ?
pouf ! pouf !
moi c’est un 23 Décembre que Monsieur pas d’bol est venue me trouver parce qu’il était essouflé depuis 10 jours et voulait partir tranquille à la montagne passer les fêtes.
manque de chance, il était déjà un peu bleu, tachycarde avec un beau S1Q3 et un joli bloc droit sur l’ECG.
comme c’était Nouel, à l’écho il avait aussi un mignon petit grelot qui grelottait gentiment dans le VD.
le plus dur a été de le faire tenir tranquille en attendant l’arrivée du SAMU tout en lui expliquant que les fêtes, il les passerait plutôt aux soins intensifs de cardio qu’à se goiffrer de fondue savoyarde à Courchevel.
depuis,et après sa fibrinolyse il va trés bien, merci; bon ! il a été opéré par la suite d’un anévrisme de l’aorte abdominale mais c’est une autre histoire…
14 janvier, 2011 à 0 h 59 min
En fait, je regrette un peu. Avant Twitter, il y avait certes des échanges sur votre blog carrément Private Joke, entre initiés, mais on pouvait s’y retrouver et oser pousser sa chanson.
Depuis Twitter et, il faut le reconnaître, vos posts MamaMia, il n’y a plus beaucoup de place pour des échanges autres que « T’es là ? »/ « J’suis là ? ». C’est dommage, peut-être inévitable. Bref, je me tire et vous souhaite de ne pas perdre votre route. Elle était belle.
14 janvier, 2011 à 18 h 18 min
Hum ! pas faux…
on n’a pas vu MM depuis des lustres, et pas un Cart à l’horizon non plus; sans jouer les anciens combattants, ça pulsait un peu plus il a peu.
PUTAIN ! SORTEZ VOUS LES STETHOS DES OREILLES ET REVEILLEZ VOUS BANDES DE NAZES !
14 janvier, 2011 à 20 h 16 min
Pas mieux.
15 janvier, 2011 à 19 h 59 min
En même temps, avec des thèmes comme la grossesse, l’allaitement, les dents et le décalotage … certains ont peut-être repris leur stétho.
15 janvier, 2011 à 20 h 35 min
Ouais, j’avoue. Je m’en rends bien compte.
Y a des périodes.
C’est cyclique ;)
15 janvier, 2011 à 22 h 15 min
c’ est pas cyclique c’ est de la merde
15 janvier, 2011 à 22 h 34 min
» […] je vais vous demander encore deux choses.
D’abord, de m’aider à faire diffuser les faire-part, au moment de la naissance. […] »
Bien sûr. Tu dis si il te faut autre chose hein on est à ton service
15 janvier, 2011 à 23 h 36 min
Bisous à toi aussi.
16 janvier, 2011 à 17 h 14 min
Infirmière en cancéro je me moque du cancer et des cancéreux moi aussi, rassurons-nous! Derrière il y a des gens, et comme tout le monde ils peuvent être chiant… j’en parle ici: alphabetisation.wordpress.fr dans le post « partir ou rester ». Et puis rassurons-nous encore, il y a pire que de s’en moquer, il y en a qui ne font rien. A toi docteur, moi infirmière, pas plus inhumaines que d’autres, juste humaines…
16 janvier, 2011 à 18 h 15 min
Salut JAddo
Tu veux toujours pas remettre ta premiere version du post? c’est frustrant de savoir qu’il a ecisté et pfff parti..
PAs tres bien compri la proposition de notre collegue « prof de MG mais pas pédago blabla » da
16 janvier, 2011 à 18 h 23 min
bon en j’ai cliqué de travuers quoi du coup pas fini et pas corrigé GRRRR….pardon de je recommence
Je disais donc Pas très bien compris ce que la proposition de notre collègue « prof de MG mais pas pédago blabla » vient faire dans ce post; surement une grosse envie de râlage alors qu’il lit ton blog: ça défoule aussi de se moquer des confrères surtout des un peu neuneus: sisi ami non médecin il existe des médecins neuneus ou concons ou désarmé du neurone qu’on se demande même comment ils sont passés a travers les épreuves pour être qualifiés de médecins ( non toi le mal veillant ce n’est pas que des généralistes qu’on meme pas passé l’internat : ya meme des vrais spécialistes tout bardés de leur vraie spécialités qu’on leur vait bien dit qu’elle rendait intelligent et beau et donnait l’halien fraiche et ben non ils reste neuneu … savant parfois mais neuneu. ça fa
16 janvier, 2011 à 18 h 26 min
ZAAARRRHHH bon j’arrête de poster: j’ai une défaillance psychomotrice qui me fait envoyer avant d’avoir fini; faut que je me fasse euthanasier c’est plus raisonnable ;-)
16 janvier, 2011 à 21 h 50 min
Chère Rrr,
Voilà ! J’ai fini de lire tous les articles de ton blog, après l’avoir découvert grâce à l’ami Boulet. Je dois dire que je ne lis presque jamais les longs articles (ça me soule rapidement de lire sur un écran, le dos tout droit). Mais là franchement, j’ai souvent eu du mal à m’arrêter, soit parce-que « demainyacours », soit pour en garder pour après. Je n’ai pourtant jamais été vraiment captivé par l’univers de la médecine :Dr House, Urgences, mon ophtalmo dans son cabinet tout sombre toute la journée, le fameux cliché du docteur en chîîîîrûûûûrgie, tout ça, c’était tout le même truc rébarbatif. Autant dire que je ne m’attendais pas à me mettre à lire un blog *écrit* par un *médecin*…
Mais là, j’ai été happé par ta manière de raconter tes histoires.
Donc voilà, je voulais seulement te dire merci pour toutes ces histoires qui, au passage, m’ont permis de mieux comprendre tout l’univers de la médecine.
Bon, eh bien maintenant je n’ai plus qu’à rejoindre tous ceux qui scrutent leurs lecteurs RSS en quête de nouvelles notes !
17 janvier, 2011 à 15 h 22 min
@Sybille oui, la place de Twitter … la faute à qui ? à Jaddo bien sûr!
mais c’est très différent, par le concept:pas mal de pouvoir faire circuler des info médicales rapidement. Le blog garde sa place plus classique et surtout le temps de la réflexion.
Bon, là notre hôtesse a un peu le feu au lac, avec les délais légaux vis à vis du conseil de l’Ordre et en plus sa grossesse littéraire.
Mais c’est son blog et après tout s’il change c’est aussi un reflet de son évolution personnelle.
MM contente de te savoir toujours vivant !
17 janvier, 2011 à 17 h 34 min
C’ est gentil !
18 janvier, 2011 à 1 h 16 min
@CdB: faut pas s’énerver, on est tous là, on veut bien jouer. Et moi le prem’s. Mais voilà, faut avouer que c’est vrai aussi que les posts se raréfient et que les derniers n’incitent pas à la trempette. Cela fait pourtant des mois que ça me démange, alors va savoir pourquoi je me lance là, ce soir. Peut-être parce que j’étais assis sur mon stétho et que tu as crié un peu fort. Ou peut-être aussi parce que Jaddo, j’adore, et qu’elle m’énerve pas mal à la fois. Et que là, en plus, elle me gonfle double. Premièrement, parce qu’elle refuse (sans même se fendre d’excuses, un scandale!) de resservir la soupe froide de son premier jet. Une « Ben Ali » avec des couettes, en somme (et la moustache en moins, j’espère…). Deuxièmement, parce qu’elle « Twitte ». Enfin, ça, je savais depuis longtemps, mais je refusais de l’admettre. Parce que dans mon petit crâne, quelqu’un d’intelligent, capable d’avoir du recul (donc de l’humour), CA NE PEUT PAS « TWITTER ». c’est juste pas possible, y’a pas de case, comme elle dit. Comme si le fait de garder une pensée pour soi ne serait-ce qu’une demi-seconde, c’était ingérable, et qu’il faudrait à tout prix avoir un ami dans sa poche pour se sentir sûr(e) de soi . Et là, pan, elle se fait gauler. En flagrant délit de « twit », même pas douteux, certes, mais « twit » quand même. Et ‘y vous faudrait du soutien des « bons bloggeurs », parce que les « méchants twitteurs » vous ont fait bobo, ma bonne dame? Non, mais et puis quoi encore? c’est chacun sa merde. faudrait pas « Twitter », et puis c’est tout. Twitter, c’est caca. Y’a sûrement une recommandation de l’HAS qui dit ça. je cherche et je vous dis.
@ Rrr: je t’aime quand même, t’en fais pas. mais le refais pas, c’est tout. Et pis Desprosges, c’est bien, mais Phillips, ça s’écrit comme ça. les femmes enceintes, ça pense toujours de travers. Rapport aux cycles justement, on en reparlera sûrement.
@MM: alors, ça, si je m’attendais… On le croit mort, mais pas du tout… Juste tapi au fond de sa lampe, assoupi, il suffisait de frotter un peu… Alors, hop, le premier qui dit qu’y est, c’est à moi de faire le voeu. Je voudrais… Un bon post, bien médical, bien nostalgique, bien énervé, avec des commentaires qui cinglent, pif, paf, comme dans le temps. Sans prépuce. Sans lait maternel. Avec de la grippe, ou du Médiator, je m’en fous… On a droit à combien de voeux, au fait?
18 janvier, 2011 à 4 h 12 min
T’y connais rien John Snow.
18 janvier, 2011 à 19 h 17 min
Pour le moins laconique… Mais vrai. Cela dit, j’avais beau être énervé hier soir, je ne comprends toujours pas l’intérêt, le but, la finalité du truc…
18 janvier, 2011 à 23 h 10 min
Je ne critiquais pas le Progrès, loin de moi le soupçon de l’idée d’une telle hérésie… Ou pour faire simple, n’ai rien contre Twitter ou autres machins instantanés.
Je remarquais juste l’effondrement qualitatif consécutif à l’usage de. Et comme Jaddo, jusqu’à preuve du contraire,tient un blog de grande qualité, je me permettais de lui faire remarquer (sans crier).
Si ce n’est que cyclique, tant mieux.
18 janvier, 2011 à 23 h 47 min
Bonjour Sybille,
Croyez bien que je suis d’accord. Mais je ne suis pas sûre du « consécutif à l’usage de ».
J’aurais tendance à voir un rapport de cause à effet dans l’autre sens, à choisir.
19 janvier, 2011 à 0 h 15 min
« Dans l’autre sens », cela signifierait que Twitter aurait plus d’intérêt réflexif que le blog ?
Alors, peut-être ai-je juste été sensible aux posts Mama Mia. Car autant je comprends la démarche, autant je la pense perte de temps. L’éducation parentale, ça se fait sur le tas; on enquiquine son 1er, on suit bêtement les prescriptions médicales, on en sort épuisé et mal à l’aise. Et puis hop, on rectifie de soi-même dés le second – je ne dis rien des suivants, qu’on éduque à la louche. Bref, y’a pas besoin de nous mettre les points sur les i. Évidemment, ça serait mieux de ne pas s’enquiquiner – et enquiquiner- le 1er mais tous les parents depuis toujours ont enquiquiné (sur investi, etc.)le 1er.
Y’a pas besoin de médecin pour nous dire de ne pas sur investir le 1er, vu que de toute façon, on le fera.D’une certaine manière, c’est une autre forme d’abus de pouvoir, me semble-t-il. Et la somme de « reconnaissance » que cela suscite le confirmerait.
19 janvier, 2011 à 0 h 19 min
Non non, dans le sens « Boah, je suis moins inspirée et moins en forme en ce moment, c’est plus facile de Twitter que d’écrire de longs billets ».
Ce qui ne veut pas dire que je regrette mon post sur l’allaitement, j’en pense chaque mot.
Mais bon, on va pas recommencer le débat ici ;)
@John Snow : pas tellement le lieu du débat non plus, mais twitter m’apporte énormément. Vraiment. De façon différente du blog, de façon complémentaire, mais ce n’est ni en concurrence ni en compétition.
19 janvier, 2011 à 0 h 26 min
Là d’accord je comprends mieux. Et de fait, c’est votre liberté! Pour le post sur l’allaitement, c’est juste qu’il m’a semblé le type même d’intervention généreuse et honnête qui, pourtant, pouvait aussi relever de l’abus de pouvoir – ce pourquoi sans doute il m’a mise aussi mal à l’aise – de votre part, souvent si subtile.
19 janvier, 2011 à 0 h 37 min
Oui, c’est toujours le problème des débats « enflammés ». Contre quelqu’un qui beugle NOOOOOOIR !! on a envie de crier BLAAAAAAANC ! histoire d’équilibrer, même si on pense « gris très clair ».
19 janvier, 2011 à 0 h 53 min
Bon sang, c’est vrai que vous avez des couettes.
Je vous embrasse.
19 janvier, 2011 à 19 h 01 min
On va tous finir bons amis, finalement…
Sans vouloir polémiquer pendant des heures (c’est vrai que ce n’est pas le bon endroit pour ça), je voudrais cependant préciser un peu mon propos. Je peux concevoir que le cadre différent de Twitter puisse être stimulant (être contraint par le format oblige à être plus concis, plus direct. C’est assez séduisant sur le papier). Néanmoins, cela te cofronte à mon sens à deux écueils. Le premier, c’est que justement, on doit se prendre au jeu facilement, et à force de résumer sa pensée régulièrement, on en vient à faire des raccourcis équivoques. De plus, comme apparemment il est plus facile d’envoyer un twit qu’un post, on balance peut-être plus vite une idée sur le réseau alors qu’elle aurait peut-être gagné (ou pas!) à murir un peu, puis à être postée… Ce qui pourrait expliquer (en partie du moins, je tente une interprétation) le manque d’inspiration que tu décris (et puis ne te méprends pas: si j’ai eu l’air de cracher sur les posts de zizi et d’allaitement, sache que je suis et resterai un client à 100%, la qualité est toujours là). Le deuxième écueil, c’est qu’à être dérangeable à toute heure, l’interlocuteur éventuel n’est probablement pas aussi réceptif que tu le souhaiterais… La conjonction de ces deux écueils (pensée résumée et réceptivité altérée) conduit inexorablement à l’insulte, qui est finalement plus une méprise qu’une attaque personnelle. Donc je ne comprends pas ton post d’indignation. C’est le format de Twitter qui est en cause. CQFD.ou alors j’ai rien compris. Qu’on m’aide, alors.
Voilà, c’est tout. Et puis tu vois, j’ai essayé de faire court, mais je n’y arrive pas. Twitter, c’est sûrement pas fait pour moi.
Oh, et puis pour te chatouiller encore un peu (finalement j’y prends goût): si ça se trouve, avec ce twit, tu as peut-être interrompu un orgasme… Ça par contre, je trouve ça vachement grave!
Allez, bisous, sans rancune, vraiment
12 février, 2011 à 9 h 51 min
Bonjour, je découvre ton univers grâce à un mot de Blanche sur son blog.
J’apprécie ton « ton » !
Et pour le cancer, il me revient cette phrase de Desproges : « le cancer je l’aurai jamais, je suis contre ».
Tout le monde peut se tromper. Il l’a emporté.
Bravo pour tes articles.
Au plaisir.
Chriss sur son îlet à l’Ile de La Réunion
2 novembre, 2011 à 17 h 20 min
Bonjour Jaddo (je sais pas trop comment faut vous appeler ^^’),
Alors euh.. J’aime beaucoup ce que vous faites, j’aime beaucoup vos références à mon cher Pierre, et j’ai offert votre livre à une amie en P1 (carré), c’est dire si je vous estime. Bon alors voilà, je trouve que c’est super ce blog, en plus je ne te lis que toi, pas les commentaires de Paul et Mickey , et c’est vraiment super bien.
Oui c’est tout, c’est un commentaire d’admiration, voilà, rien de plus ^^’
Gros bisous !
22 mars, 2012 à 23 h 34 min
Ah non mais c’est scandaleux, ça.
Vous révérez Desproges à tout bout de champ.
Ca fait chier. Si un jour je vous épouse faudra pas couiner.
3 février, 2013 à 8 h 53 min
Moi je comprends.
Votre blog donne parfois des démangeaisons.
Surtout les commentaires.
C’est pas vous qui mes écrivez, mais bon, vous les publiez, bon,donc….
Mais des fois j’aime bien. C’est pour ça que je suis en train de remonter toutes les archives à l’envers.
Pour les fois ou c’est beau et ça démange pas.