Fracture spiroïde comminutive diaphysaire du tiers distal
24 janvier, 2010
J’ai quelques bons souvenirs de mes stages de Traumato.
C’est pourtant un condensé incroyable de tout ce que je hais dans la médecine.
C’est pourtant ce qui m’a appris ce que je ne voulais pas faire dans la vie.
C’est pourtant là qu’on trouve les plus merveilleux chiiii-ruuuuuur-gieeeeeeens.
Tout y est. Vraiment. Les poils apparents sous le V du pyjama de bloc, la chaîne en or, les blagues machos pas drôles et les rires gras, la négligence totale de la drôle de boule accrochée au torse qui émet des sons là-haut, loin loin au dessus de la jambe.
Du chiiii-ruuuuur-gieeeeen dans toute sa splendeur.
Moi je dis, quand la réalité colle à ce point au stéréotype, ce n’est plus un stéréotype.
Et pourtant, j’ai fait 3 stages de traumato, dont deux semi-volontairement, ce qui revient à peu près au même qu’un tout entier de mon plein gré, et j’en ai de bons souvenirs.
Bon souvenir d’avoir appris à faire mes premiers noeuds de chirurgien autour du goulot d’une bouteille de vodka, avec tous les fils qu’on avait pu récupérer au bloc, un soir où j’avais eu l’honneur extrême d’être invité par mon externe à une soirée chez lui avec rien que des externes sauf moi, petite inter-P1-P2. Et mine de rien aujourd’hui, pour attacher le lien des sacs poubelle d’une seule main, alors que de l’autre on est toute occupée à empêcher le sac de se casser la gueule et le tournicoti du haut de se dérouler, ça reste vachement utile.
Bon souvenir de ma découverte à la fois déçue et émerveillée, que la traumato, ça a l’air prodigieux comme ça à première vue, mais c’est rien que des choses qu’on PEUT comprendre, nous, humains. C’est jamais rien que de la mécanique. C’est cassé ? Bin on colle, on soude, on y met une vis. On donne des coups de marteaux avec un marteau, on perce avec une perceuse, on colle avec de la colle.
Une fois, on s’est occupé du coude d’un monsieur qui s’était vautré en scooter. La phrase est à prendre dans son sens le plus pur, on s’est occupé de son coude. A savoir que le coude avait explosé en plein de morceaux, et que c’était un foutoir pas possible. On n’y comprenait rien, y en avait dans tous les sens.
Alors on a sorti le coude, morceau après morceau, et on a posé les morceaux sur la table d’à côté. On était trois assis autour de la table, à deux bons mètres du champ opératoire et du propriétaire du coude. On se serait tenu le menton entre les mains si on avait été dans un épisode d’Urgences, quand les gars feuillettent le dossier du malade avec leurs gants stériles. Ils ont pas encore intégré l’ibode obèse qui vous crie dessus que tu t’es salie et que maintenant tu sors ! , dans Urgences.
– Tourne le, ce bout-là, pour voir ? Regarde, c’est pas un bout de trochlée ?
– Mmmm, attends, et si je tourne celui là, et que je le mets là, à la place de l’autre ?
De temps en temps, un autre chir passait du bloc d’à côté, et il y allait de sa petite suggestion, penché au dessus de nos épaules : « Essaie voir en mettant ce bout là au milieu ? »
A la fin, on a fini le puzzle, on a tout vissé sur la table pour refaire un semblant de coude, on a réveillé l’anesthésiste et on a remis le coude à sa place de coude. On a vissé aux os qui restaient encore à l’intérieur du monsieur, et on a refermé.
Mais mon meilleur souvenir de traumato, c’est sans doute parce que j’ai une sensibilité exacerbée à l’humour absurde et au comique de répétition.
La même scène, à chaque fois, et chaque fois ça me faisait marrer. De préférence quand il y avait un public attentif suspendu à nos lèvres.
Un gars s’était vautré en scooter (on voit préférentiellement des gars qui se sont vautrés en scooter, en traumato), on était un belle rangée de blouses blanches avec nos 10 ans d’études et nos 150 de QI à examiner la radio avec attention, et avec cette fois vraiment le menton entre les doigts, pendant 5 bonnes minutes de silence, dans un moment de réflexion totale.
On regardait ça, en faisant « Mmmmmmm…… »
Et puis quand le suspens était à son comble, quand tout le monde attendait le verdict du chirurgien, il hochait la tête, et il faisait :
« Mmm…. C’est cassé. »
Bin ça me fait encore marrer.
24 janvier, 2010 à 0 h 27 min
Preuve que le meilleur dans les blagues ça reste quand même la chute (de scooter)
24 janvier, 2010 à 0 h 40 min
Je ne suis pas médecin mais véto…et moi aussi je ferme mes poubelles avec des nœuds de chirurgien. C’est vrai que ça sert bien!
24 janvier, 2010 à 10 h 52 min
C’est bon, ça me rassure, les blagues sont les mêmes pour tous les chirurgiens !
Ce qui est bien c’est que pendant tout mon externat je me suis débrouillée pour ne pas aller en orthopédie. Même pour le stage de chir ortho, j’ai réussi à avoir réanimation à la place !
Ouf
24 janvier, 2010 à 12 h 51 min
Là au moins y’en a un de titre et long et ronflant et bien méd… Chirurgical, ça fait quand même plus chic sur mon igoogle
Si ça t’amuse (moi aussi) tu peux aussi le faire en consultation avec un patient que tu connais bien qui a confiance en toi et aussi un peu de distance avec ce qui lui arrive et qui a une histoire longue, lourde et ou embrouillée.
Et quand il arrive enfin à la fin de ce qu’il avait à te dire que tu l’as interrogé puis examiné et que suspendu à tes lèvres il attends avec un peu d’appréhension ton verdict tu lâches moitié piteux moitié pontifiant « vous êtes probablement malade » ou c’est peut être une maladie »
Ça peut détendre l’atmosphère, recadrer et dédramatiser une angoisse accumulée….
Ça peut aussi foutre en l’air une relation de confiance difficilement établie au cours des mois … mais bon quand on est joueur il faut parfois prendre des risques ;-)
24 janvier, 2010 à 13 h 06 min
Se vautre en scooter (un merce ce truc) sans trop de bobos ça va encore, mais beaucoup y laissent leur vie, dixit mon frère qui travaille aux urgences.
24 janvier, 2010 à 14 h 19 min
Un vieux chir m’a raconté qu’aux temps héroïques, ses propres profs, allaient au BHV choisir vis, plaques, et toute la quincaillerie faisaient nickeler tout cela (oui, déposer une couche de nickel, d’acier inoxydable) puis stériliser plusplusplus . Ca devait être avant l’invention des premières prothèses, je suppose !
24 janvier, 2010 à 14 h 21 min
Mouais « comminutive » avec une seule esquille ça fait prétentieux; c’est du tiers moyen (médio-diaphysaire); précise tibia-fibula, c’est toujours utile… C’est quelle espèce? De l’humain?
^^
24 janvier, 2010 à 14 h 54 min
XD
Du coup, pourquoi une telle vénération des chirurgien? puzzle, bricolage, mécanique …
Et quel diagnostic : « huuum… c’est cassé ».
Merci pour la tranche de rire matinale !
24 janvier, 2010 à 16 h 18 min
Génial, c’est toujours aussi bon !
Et deux histoires coup sur coup après de longues vacances, quelle chance !
Merci pour le fou rire (je suis en stage d’ortho. Je hais l’orthopédie. Et j’ai beau faire des efforts, ça ne passe pas. Et qu’est-ce que j’ai rigolé :-) ).
24 janvier, 2010 à 16 h 32 min
eh moi aussi je noue mes sacs poubelle d’une seule main grâce à deux ans de travaux forcés en gynéco-obs (bon maintenant j’ai changé je suis médecin généraliste)
24 janvier, 2010 à 16 h 53 min
Mince! J’ai raté le cours de sacs poubelles! Je m’en tiens aux liens coulissants…
Et ça me rappelle une garde en traumato, quand j’avais reçu une jeune patiente qui s’était comminutivement explosé le coude en glissant sur un camion de pompier de son fils. J’ai depuis scrupuleusement évité tout jouet à roulettes comme la peste…
24 janvier, 2010 à 17 h 02 min
Comme Marie, je suis ravie de vous revoir aussi vite Jaddo!….
Et bin moi aussi ça me fait marrer!
24 janvier, 2010 à 17 h 04 min
Ah mais zut, c’est vrai qu’avec mon titre on croit que je décris cette radio là.
Zut, non, pas du tout, j’ai juste cherché à mettre le plus de trucs compliqués possible. Bon, faut que je change de titre. Ou que je change de radio.
Ou que j’arrive à passer outre.
Gnnnnnnnn.
24 janvier, 2010 à 17 h 12 min
et moi qui croyais être le seul à attacher mes poubelles par des nœuds de chirurgiens !
je vois que la pratique médicale retentit gravement sur la vie courante..
24 janvier, 2010 à 19 h 20 min
C’est quand même marrant comme un certain nombre de médecins généralistes convaincus ont détesté la chirurgie orthopédique, et ce pour les mêmes raisons magnifiquement décrites par Jaddo…!
24 janvier, 2010 à 19 h 52 min
« … on a réveillé l’anesthésiste… »
Là aussi si « la réalité colle à ce point au stéréotype, ce n’est plus un stéréotype. » …
;-)
24 janvier, 2010 à 22 h 53 min
Oh non ! Vous avez osé… Vous êtes des dieux ! Tant pis pour mon aversion naturelle à la chimie, je me lance dans des études de médecine !
25 janvier, 2010 à 0 h 23 min
c’est vrai , on en a tous connu des chirurgiens comme celui qui est décrit … et pourtant , malgré leurs poils sous la blouse blanche (et les mains enfoncées dans les poches avec les épaules remontées) , leur accès de mauvaises humeurs parfois injustes, leur relationnel parfois brut de décoffrage, je ne peux m’empecher que le fait d’operer en direct à l’interieur du corps humain a quelque chose d’hors norme
25 janvier, 2010 à 0 h 32 min
Un ptit tour sur mon blog préféré avant d’aller dormir et du coup je suis morte de rire et je vais réveiller tout le monde! Je me suis revue à ma première entrée dans le bloc d’ortho : au choc des « instruments » de bricolos étalés sur le champ stérile a succédé celui de voir et d’entendre travailler ces messieurs « putain fais chier le clou y rentre pas file moi l’ marteau… et toi l’externe tu vas me la tenir cette putain de jambe??! » Merci JAddo!
25 janvier, 2010 à 1 h 37 min
Ce n’est un secret pour personne, je n’ai pas l’âme d’un bricoleur. Alors quand arrive le premier jour de mon premier (et dernier) stage d’externat en chirurgie, c’est a la fois inquiet et curieux que j’entre au bloc operatoire. Ma première et dernière affectation a été de tenir un écarteur pour maintenir ouvert correctement l’abdomen d’un quidam a qui on enlevait un méchant cancer. Le Chirugien très concentré sur son affaire me demande alors d’écarter un peu plus (« bordel mais j’y vois rien, écarte plus enfin meeerde » me dit-il dans son language de chirurgien) Je m’execute du mieux que je peux. 30 secondes et quelques noms d’oiseaux plus tard, deuxième injonction a écarter plus. Je m’execute alors en tirant vraiment très fort. A la troisième injonction, je met toutes mes forces dans la bataille et arrive ce qui devait arriver : l’ecarteur , probablement mal positionné, glisse brutalement sur le peritoine et de part son énergie cinétique accumulée, m’échappe des mains et fait un véritable vol planné dans le bloc opératoire pour finir par s’écraser sur le sol dans un bruit métallique assourdissant. J’en rigole encore ( cet incident n’a eu aucune conséquence sur la santé du patient, mais sur mon futur choix de devenir médecin généraliste certainement !)
25 janvier, 2010 à 6 h 02 min
Y a un épisode d’Urgences où Jerry transmet des staphylocoques dorés à plein de patients par les dossiers.
25 janvier, 2010 à 6 h 43 min
Ta description du chir ortho est effectivement trop vraie pour être stéréotypique :-P
La traumato, c’est rien que de la menuiserie, et moi qui suis anesthésiste, ça me gonfle au plus haut point… Les patients sont jeunes, sous garrot, il fait froid, et RIEN ne se passe pendant des heures (pour nous j’entends). L’anesthésie de croisière. Mortel.
Et à quoi on voit que c’est cassé ? Ok, ok je sors
25 janvier, 2010 à 9 h 19 min
Le noeud de chirurgien résiste-il à une attaque en règle pas les chats de gouttières du quartier ?
25 janvier, 2010 à 10 h 24 min
OUI … c’est le plastique qui perd en premier !
25 janvier, 2010 à 11 h 31 min
Bizarrement j’ai plutot bien aimé l’orthopédie et pourtant je suis devenue généraliste!
Par contre le vasculaire a été une période difficile : être l’externe signifiait tenir le bout de jambe qu’on était en train d’amputer, sentir les vibrations pendant le sciage et le jeter dans la poubelle tendue par l’ibode, beurk beurk
25 janvier, 2010 à 12 h 49 min
mince alors, moi j’aime l’orthopédie…
25 janvier, 2010 à 12 h 50 min
mince alors, moi qui aime l’orthopédie…
25 janvier, 2010 à 13 h 51 min
Ta description du chir ortho est bien réductrice, je trouve…
Personnellement je partage la vie de l’un d’entre eux (je suis généraliste moi-même) et ni lui ni les deux PH qui travaillent avec lui ne collent à ce cliché.
D’autre part, c’est peut-être du bricolage et de la menuiserie, comme disent certains, le fait est que bien souvent le bricolage en question est assez compliqué, et que, contrairement au bricoleur lambda, le chirurgien ne peut pas dire « ça me gonfle trop, j’arrête, jne finirai demain », ou bien, comme pas mal de médecins (dont je fais parfois partie), « ce patient me gonfle trop, je n’ai pas envie de creuser davantage, je lui prescris un placebo et je lui dis de revenir dans trois mois ».
Il est obligé de finir le travail, et de le finir bien de préférence. Pour preuve, ton anecdote sur le coude.
Enfin, pour répondre à Eric l’anesthésiste, les patients sont peut-être sous garrot en effet, mais certainement pas tous jeunes.
En tout cas, dans un centre de référence national pour les infections ostéo-articulaires, je peux t’assurer que ce n’est pas de l’anesthésie de croisière, ni de la chirurgie de croisière, ni du simple bricolage, qu’on fait.
Trop facile, le cliché sur le chir ortho…
25 janvier, 2010 à 14 h 47 min
@Ines
ah mais on(elle) n’a jamais dit que c’était facile !
Par contre, oui quand même, beaucoup de chirurgiens ortho sont exactement dans le stéréotype.
Bien entendu, il a des exceptions !
Le fait de coller à un stéréotype, n’enlève d’ailleurs rien au mérite du chirurgien !
Il faut être TRES BON bricoleur (ou menuisier) pour etre chir ortho !
25 janvier, 2010 à 14 h 52 min
facile, mais si bon… on peut d’ailleurs rajouter les cheveux gominés, longs sur la nuque, à l’italienne; et le cri habituel en arrivant aux urgences « comment, vous n’avez pas de gants taille 8 1/2??? »
mais bon, cliché ou pas – et plutôt cliché que pas -, ça ne m’empêchera pas d’oublier qu’un des meilleurs médecins de mon stage de chir viscérale était l’interne d’ortho!
25 janvier, 2010 à 15 h 33 min
Interne de chir en ortho ce semestre :p Et j’aime beaucoup. Aucun des quatre chirs ne ressemblent à ce stéréotype, cependant la mégalomanie est bien présente ! Mais bon, j’ai aussi vu des anesth pousse-seringue, comme quoi tout est possible.
Classiquement, les orthos sont des crétins mononeuronaux, mais derrière le « c’est cassé », il y a quand même tout un choix de technique, de voie d’abord et de matériel. Un rachis ou un cotyle, ça reste du bricolage de haut vol, techniquement pas mal réfléchi.
J’ai comme l’impression que ça fait terriblement plaisir à certains de ne voir dans les orthos qu’une bande d’andouilles intellectuellement déficients :) Un peu comme pour les blondes ou les belges dans la population générale ;)
L’ortho pure est bien sûr beaucoup plus intéressante que la traumato, surtout la main, mais je ne suis pas objective : je trouve que rendre une fonctionnalité au membre sup, par nous même, ave toute la reflexion que cela implique, est beaucoup plus gratifiant que de se taper le énième polypourri D2/tabagique/obese/AOMI à son deuxième pontage qui n’en a strictement rien à foutre de tous les merveilleux conseils de RHD/vie saine AKA la prise en charge vox in deserto..
Question de caractère je suppose, j’ai toujours aimé l’efficacité de la chirurgie :)
25 janvier, 2010 à 18 h 23 min
Chloé Dit:
« j’ai toujours aimé l’efficacité de la chirurgie :) »
Ne sois pas présomptueuse ! La jeunesse peut être ;-)
Il y a bien des fois où l’orthopédiste (je parle bien de l’orthopédiste et non pas du traumatologue) devrait rester au lit le matin d’une intervention…
Combien d’os radiologiquement redressé pour une efficacité fonctionnelle douteuse? Et je ne parle même pas des douleurs post interventionnelles…
25 janvier, 2010 à 18 h 54 min
Ouais, rien que Johnny! eh les gars ‘coutez-moi, rien que Johnny par exemple, il aurait pas dû être opéré, mais les chirurgiens c’est des charlatans, ils marchent au fric et voilà! (hé Marcel remets-moi un ricard!) ça fait des années qu’on le dit, mais voilà, c’est la société… C’est pas comme mon cardiologue, lui il me prend toujours à l’heure, et il me fait toujours une écho! oui, tous les trois mois! mon médecin de famille, i’m’dit qu’y a pas besoin, mais bon voilà lui y sait pas, il est pas spécialiste…
(petite contribution, qui, j’en suis sûre, fera avancer le débat)
25 janvier, 2010 à 20 h 25 min
Bon, vous avez joué au puzzle, certes. Mais moi, je me demande, est-ce que le gars du coude en a été content, après ? Si ça se trouve, vous l’avez tout remonté de travers. Comment je peux savoir, moi ?
25 janvier, 2010 à 20 h 59 min
c’est vrai Carlos; ton médecin de famille ne sait pas ce qui est bon pour toi, et ce qui est bon pour toi ( et pour ton cardiologue ) c’est que tu ais une écho cardiaque trimestrielle, si! si! , car si toi et ton médecin de famille ne savez pas pourquoi, ne doutez pas que ton cardiologue – et son banquier – eux le savent.
c’est ça le savoir et c’est beau…
25 janvier, 2010 à 21 h 04 min
suis-je la seule à voir une radio de chien?
25 janvier, 2010 à 22 h 08 min
Ben non, moi aussi, c’est pourquoi j’ai demandé l’espèce, mais pas de réponse …XD
25 janvier, 2010 à 23 h 18 min
Alors j’en sais foutre rien, de l’espèce.
J’ai tapé fracture dans google image, moi.
Dieu google m’a donné une belle radio où c’était bien cassé, j’ai pris.
Ca a pas l’air trop humain, c’est tout ce que je peux dire ^^
26 janvier, 2010 à 0 h 49 min
En cherchant sur google, il paraît que l’image est tiré d’un livre « Textbook of Small Animal Surgery », mais l’espèce n’est pas mentionnée.
Sinon je suis très contente de te relire, chère Rrr, merci encore pour tous ces articles :)
26 janvier, 2010 à 15 h 41 min
où sont MM et radéchan?…
C’est bizarre, on ne les voit plus…
26 janvier, 2010 à 21 h 02 min
MM et Radechan? Je ne sais pas mais il y avait Cart et Dart, qui sait s’ils ne se sont pas travesti?
26 janvier, 2010 à 21 h 47 min
Medicine Men ne se travestit pas.
26 janvier, 2010 à 21 h 48 min
Je plaisantais : ), juste pour faire sortir les loups des bois.
26 janvier, 2010 à 21 h 48 min
medicine men est Medicine Man.
26 janvier, 2010 à 21 h 49 min
Medicine Man sont Medicine Men
26 janvier, 2010 à 21 h 50 min
Medicine Men sont Medicine Men
26 janvier, 2010 à 21 h 51 min
Medicine Man est Medicine Men
26 janvier, 2010 à 21 h 52 min
Meidicine Man est Medicine Man.
26 janvier, 2010 à 21 h 53 min
Medicine Men est Medicine Men.
26 janvier, 2010 à 21 h 54 min
Medicine Men est Medicine Men.
26 janvier, 2010 à 21 h 55 min
Medicine Men est Medicine Men
26 janvier, 2010 à 22 h 02 min
Je me disais bien que ça ressemblait trop à une radio à moi ça… Un chien ptet bien.
J’en ai connu un très rigolo d’ortho moi, à la fac, (qui mettait des broches dans les coudes des toutous, donc)
Il était très doué. Très. Première intervention de sa vie pour un RLCA, il met 1/4 d’heure de plus que le prof, contre environ 1h30 en moyenne de plus pour les autres orthos lors de leur première chir (après, évidemment, ils le rattrapaient, le prof, les autres, mais il partait avec une avance de dingue)
Un génie… Complètement asocial. Il disait même pas bonjour à ses collègues (alors nous, pauvres étudiants, même pas la peine de rêver, alors qu’il avait à peine deux ans de plus que moi, et j’étais pas la plus vieille…). Il s’est fait sérieusement tancer par l’anesthésiste… Et là c’est devenu très drôle.
Il se rendait compte qu’il avait du mal avec les gens. Je pense que ça devait le gêner. Il est resté asocial, mais on voyait que, quand il s’en rendait compte, il faisait des efforts… Par exemple, avec une amie, on arrive en ICU, pour s’occuper des post-op pendant la nuit en garde… Il débarque avec son chien qu’il venait d’opérer, et il ordonne sur un ton péremptoire à mon amie tout ce qu’elle devait faire pendant la nuit (et tu reste à côté jusqu’à ce qu’il soit à 38°C, et tu fais ton EG toutes les heures, et tu lui mets un coussin, et…) presque sans respirer. Et puis il tourne les talons et il s’en va.
Et puis je sais pas, ptet qu’il s’est rendu compte qu’il disait rien que des trucs qu’on faisait de toute façon pour tous les chiens, qu’il l’avait dit vraiment de manière arrogante et agressive, je sais pas… Il s’est retourné, et il a dit, toujours sur le même ton hyper-speed et petit-chef
MERCI!
On s’est regardé, la porte a claqué, et on a ri! mais ri!
Je me souviens, une fois, je l’ai fait rigoler alors qu’il recousait un chien, en sortant je sais plus quelle blague pas drôle… Tout le monde l’a regardé bizarre. J’étais assez fière de moi.
Quelque part, je crois que je l’aimais bien , mais qu’est ce qu’il était arrogant et chiant!
27 janvier, 2010 à 10 h 30 min
Medicine men est qui déjà?
27 janvier, 2010 à 10 h 42 min
Le vétérinaires à la limite s’ils sont associaux c’est moins grave, tant qu’ils s’entendent avec les chiens. enfin moi ça me dérangerait moins que mon vétérinaire soit associal, alors qu’avec les médecins, c’est flippant. Bon dans tous les cas c’est jamais agréable.
Tiens au fait ça me rappelle que je dois porter plainte contre absolument tout le monde, vu que le troll de l’autre fois nous a tous appris que payer une consultation 22 euros, c’est un bakchich. Mon vétérinaire me demande un bakchich de 27 euros pour soigner mon rat. Il appelle ça une « consultation NAC », l’enflure. Quelle hypocrisie. Il va aussi falloir que je m’excuse auprès de mon patron, il me file des bakchich pour que je travaille pour lui, quelle horreur! Et il faut que j’aille dénoncer mon fromager à l’ordre des fromagers: il échange des bakchich contre des fromages! J’ai eu pas mal de trolls, certains assez obstinés, mais aucun n’était aussi rigolo ! (mais c’est quand même bien de l’avoir viré, au bout d’un moment ils ne sont plus drôles du tout, et puis c’est agressif ces bêtes-là).
28 janvier, 2010 à 2 h 03 min
En cours de paléo-anthropo, devant nos squelettes humains issus de fouilles de cimetière, tout démantibulés, tout exposés, avec des os en trop, il nous arrivait également de regarder durant de longs moments, le menton dans la main, l’éclaté sur la table qui avait été un crâne (mais bien déformé par la pression des terres, le crâne !)
– Et alors ? »
*soupir profond, en secouant la tête »
– Alors il n’y a plus d’espoir, madame, il est mort »
28 janvier, 2010 à 12 h 24 min
« C’est cassé. » J’espère avoir l’occasion de placer une sentence analogue dans mon domaine de la médecine des ordinateurs. ^^
28 janvier, 2010 à 20 h 53 min
J’t’e kiffe trop Jaddo… Bon, ok j’arrête!…
28 janvier, 2010 à 21 h 44 min
A défaut de radio, un bon match de foot, toi dans les gradins, tu regardes 2 grosses brutes se jeter sur le ballon, l’un des deux fait un superbe tacle assassin, l’autre fait un vol plané en hurlant le tibia en équerre, et tous les spectateurs disent, oh!!! ce serait bien cassé. Bon je suppose que la radio devait être mignone.
28 janvier, 2010 à 22 h 13 min
Merci pour les ibode obèses et qui hurlent….Ca c’est un vrai stéréotype.
29 janvier, 2010 à 0 h 11 min
très drôle!
Ma généraliste m’a fait un truc dans le genre: lors d’une consultation de routine (pour obtenir un certificat médical pour m’inscrire au sport), je lui dis:
– parfois je me sens vraiment faiblarde, j’ai de gros coups de pompe
– vous vous levez tôt?
– oui
– vous vous couchez tard?
– oui
– vous ne dormez pas assez!
J’ai trouvé ça très drôle et très juste. j’y avais même pas pensé!
29 janvier, 2010 à 8 h 43 min
Oué enfin si le médecin pense pas à ça (fatigué paskeu dort pas assez) il peut changer de métier. Etre médecin c’est pas seulement porter une blouse et faire « mmmhhh… » devant des radios en se tenant le menton. (contrairement à biologiste, c’est pour ça que j’ai fait bio)
29 janvier, 2010 à 14 h 42 min
Sauf que les médecins (français en tout cas) sont généralement (dé)formés pour penser d’abord aux causes les plus graves (et parfois les plus rares).
Je viens de voir un papi, cardiaque, qui se plaignait de difficultés respiratoires en fin de nuit depuis quelques temps. En journée, ça allait mieux. Dans ce cas, n’importe quel médecin a une petite lampe qui clignote du genre « insuffisance respiratoire par poussée de tension en fin d’effet des médicaments antihypertenseurs – doser la BNP – majorer les diurétiques – revoir le reste du traitement – prendre éventuellement un avis cardio. »
Ben je suis bien content de l’avoir vu à domicile dans sa chambre… Son épouse, pensant bien faire, avait mis des cales sous les pieds du lit et rajouté deux gros oreillers sous le bas du matelas. Mon papi dormait sur un vrai plan incliné avec les pieds bien 25 cm plus haut que la tête. Ses poumons s’engorgeaient tranquillement au cours de la nuit.
On l’a remis à plat et ça va beaucoup mieux !
29 janvier, 2010 à 21 h 11 min
@Dr. Fraise
C’est dommage que les visites à domiciles ont de moins en moin lieu car ça peut aider au diagnostic (à la House). A part pour les personnes âgées ou les hospitalisation à domicile, on est est obligé de se rendre au cabinet si on tient à peu près sur ses 2 jambes (le secrétariat fait déjà le tri en interrogeant le patient).
29 janvier, 2010 à 22 h 33 min
Ben oui mais non.
Mon anecdote va dans ce sens mais, à l’inverse, on dispose généralement de plus de moyens techniques et informatiques au cabinet avec un meilleur confort de travail (pour nous). Les auscultations pulmonaires chez une mamie perdue au milieu d’un grand matelas complètement défoncé, c’est moyennement performant…
Et puis, honnêtement, pour moi, une visite c’est une histoire de 45 minutes au minimum (25 minutes sur place et les trajets). Pendant ce temps, je peux faire 2 consultations en prenant mon temps.
30 janvier, 2010 à 0 h 42 min
Mon ancien médecin faisait ses consultations au cabinet le matin et les visites à domicile l’après-midi. Aujourd’hui c’est direct au cabinet s’il nous reste assez de force pour s’y traîner (ça m’est arrivé une fois et c’est pas top).
30 janvier, 2010 à 1 h 14 min
adoré l’histoire du puzzle et du « c’est cassé »
en oph nous avons reçu il y a longtemps un malade venu tt droit de l’hopital psy à qui un autre avait arraché l’oeil.(à la cuillère) au bloc les chirs tentaient de remettre l’oeil en place mais comme les muscles étaient déchirés ils essayaient de s’aider de la forme de la pupille pour remettre l’oeil dans le bon sens !
30 janvier, 2010 à 9 h 56 min
encore heureux qu’il n’ait pas pris une fourchette
2 février, 2010 à 21 h 02 min
Un autre genre de « hummmm »; 2h du matin j’appelle l’interne de gynéco pour examiner une patiente qui a de très fortes douleurs pelviennes que j’y comprends rien. Aux questions qu’il me pose ( l’externe fait office de traducteur de la langue des malades) je réponds « non pas de retard de règle,non pas de contraception, mais pas de rapports avec son mari depuis 2 ans ». Il pose alors la main sur l’abdomen de la patiente et prend un air renfrogné de celui qu’on appelle vraiment pour des conneries « humf! Mais cette dame est enceinte! » Tête du mari… tête de la dame…. on va a l’écho et là on tombe sur … un magnifique kyste ovarien de la taille d’un ballon de hand! Je crois que c’est la première fois que je voyais une femme être contente d’avoir un énorme kyste à l’ovaire! » je vous l’avais dit c’était pas possible » m’a t elle dit au départ de l’interne, qui avait oublié de s’excuser, au passage…
5 février, 2010 à 20 h 39 min
C’est mort ici…
6 février, 2010 à 11 h 49 min
Effectivement, je me disais la même chose.
Comme dirais ma fille :
« Réveillez vous bande de morts »!!
6 février, 2010 à 20 h 33 min
Mon souvenir de traumato, c’est le staff du matin (7h45… à la fin de la garde! pitié!) avec le professeur qui martèle: « mais quoi, tu sais pas comment ça s’appelle? c’est une fracture de Maisoneuve! » Moi qui avais bien dit que c’est un équivalent de fracture bimalléolaire, ce qui est l’essentiel à mon avis, je lui en voulais un peu, et du coup j’aime pas du tout la traumato!
6 février, 2010 à 21 h 59 min
So, ta prose allégorique, si interpellante et raffinée, tel un haïku neuftroisesque, ravi nos âmes sensibles et palpitantes, nous donnant envie de te connaître mieux !
encore…encore…
6 février, 2010 à 22 h 05 min
Diantre ! mais où donc est passé ce scélérat de MM ?
lui seul saurait ranimer ce blog léthargique, englué entre une Léonie qui pédale, des commentateurs pré-pubères et une Docteure à couettes aux abonnés absents.
On va finir par croire qu’on a les commentateurs qu’on mérite ?
8 février, 2010 à 17 h 05 min
C’est la faute à jaddo.
8 février, 2010 à 20 h 14 min
MM fait la tête!!!
8 février, 2010 à 23 h 10 min
Salut Léo & Cardio, ça va ? je me suis délecté des 2 derniers posts et des débats, notamment l’exposé de Cardio qui confirme son talent d’Auteur et Conteur
9 février, 2010 à 11 h 33 min
Salut MM, te revoilou!!, perdu ta verve? fatigué?
9 février, 2010 à 14 h 33 min
c’est trop d’honneur MM !
mais c’est surtout à mettre au crédit de Jaddo et à son talent que d’avoir su créer ici un » champ libre » qui incite au »laisser aller » que tout un chacun peut ( sans trop de crainte ou de danger )expérimenter .
les uns et les autres s’y croisent, souvent sans se voir, parfois en faisant un bout de chemin ensemble et ça peut alors devenir intéressant; des fois, la mayonnaise prend, d’autre fois pas…
merci quand même !
Jaddo : blog littéraire ?
11 février, 2010 à 23 h 55 min
Alors?? j’attend, je regarde, je clique sur l’icone dans mes favoris depuis le 24/01, et rien…t’es où mon web medecin favoris??? ca fait longtemps que je n’ai pas ri, de bons coeur sur tes articles…viens moi en aide Jaddo, publie un peu…
12 février, 2010 à 0 h 32 min
Pardon pardon.
Ma vie personnelle est un peu compliquée en ce moment.
Je ne vous oublie pas.
12 février, 2010 à 12 h 44 min
Non Jaddo, tu n’as pas besoin de demander pardon, ni de t’excuser face à nos exigences. Je sais que tu n’oublies pas tes lecteurs, la preuve tu as fait un effort après ta longue absence après Nougat et Tartinette. Nous devons être patients et non impatients et tu reviendras quand tu le pourras.
13 février, 2010 à 10 h 00 min
Allez un spécial Saint Valentin pour Rrr:
Ruy Blas ( CDB of course ):
»Madame, sous vos pieds, dans l’ombre, un homme est là
Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile;
Qui souffre, ver de terre amoureux d’une étoile;
Qui pour vous donnera son âme, s’il le faut;
Et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut. »
Charles II ( MM of course ):
» Madame, il fait grand froid et j’ai tué six loups… »
13 février, 2010 à 15 h 32 min
Très beau poème de St. Valentin!!!
13 février, 2010 à 19 h 33 min
Très beau poème de Victor Hugo surtout…
c’est pas graaaaaaave Léonie, on t’aime quand même, aussi !
13 février, 2010 à 20 h 52 min
Je connais Ruy Blas, j’ai étudié à l’école!
13 février, 2010 à 21 h 27 min
moi aussi j’ai étudié à l’école, mais il était pas dans ma classe, ce Blas ; on devait pas être dans la même école peut-être ?
14 février, 2010 à 12 h 01 min
Putain quand vous vous y mettez tous les deux vous êtes graves ! ^^
14 février, 2010 à 13 h 09 min
@MM
Tiens te revoilou! nous graves???, on essaie juste de te battre:))
@CB
Eh bien moi, j’étais en classe avec Blas :)
14 février, 2010 à 14 h 18 min
Non Léonie ! tu étais en classe avec un certain Victor H. ( qui se faisait passer pour Ruy Blas )
j’ai d’ailleurs retrouvé une lettre qu’il t’avait adressé à l’époque ( c’est Radech’ , un petit sixième qui, perfidement , me l’avait échangé contre trois billes et un vieux numéro de »Playboy » ( auquel manquait le poster central, faut pas exagérer ! )
Donc , lettre à Léonie ( Biard )de Victor H :
» Samedi. — trois heures du matin. Je rentre. J’ai ta lettre. Cette douce lettre, je l’avais lue aujourd’hui dans tes yeux. Que tu étais belle tantôt aux Tuileries sous ce ciel de printemps, sous ces arbres verts, avec ces lilas en fleurs au-dessus de ta tête. Toute cette nature semblait faire une fête autour de toi. Vois-tu, mon ange, les arbres et les fleurs te connaissent et te saluent. Tu es reine dans ce monde charmant des choses qui embaument et qui s’épanouissent comme tu es reine dans mon coeur. Oui, j’avais lu dans tes yeux ravissants cette lettre exquise, délicate et tendre que je relis ce soir avec tant de bonheur, ce que ta plume écrit si bien, ton regard adorable le dit avec un charme qui m’enivre. Comme j’étais fier en te voyant si belle! Comme j’étais heureux en te voyant si tendre! Voici une fleur que j’ai cueillie pour toi. Elle t’arrivera fanée, mais parfumée encore; doux emblème de l’amour dans la vieillesse. Garde-la; tu me la montreras dans trente ans. Dans trente ans tu seras belle encore, dans trente ans je serai encore amoureux. Nous nous aimerons, n’est-ce pas, mon ange, comme aujourd’hui, et nous remercierons Dieu à genoux. Hélas! Toute la journée de demain dimanche sans te voir! Tu ne me seras rendue que lundi. Que vais-je faire d’ici là? Penser à toi, t’aimer, t’envoyer mon coeur et mon âme. Oh! de ton côté sois à moi! à lundi! — à toujours! «
14 février, 2010 à 19 h 53 min
@CB –
En plein dans le mile, V. HUGO, cet homme, je l’ai toujours adoré.
Belle lettre d’amour,passion!!
tout comme :
« Je reçois ton adorable lettre, j’ai à peine le temps de t’écrire ce mot, moi pauvre galérien travaillant nuit et jour, mais toute mon âme est pleine de toi…. »,
je ne connais pas la suite, dommage! ;).
Merci d’avoir soudoyé RADECH’ contre 3 billes et un vieux play boy, mais tu aurais pu lui laisser le poster central quand même, il va être déçu :))
14 février, 2010 à 20 h 56 min
150 de QI et les chevilles ça va?
Blague classique : Quelle est la différence entre Dieu et un médecin? C’est que Dieu, lui, il ne se prend pas pour un médecin.
Les pompiers aussi sauvent des vies humaines plus modestement.
*
C’est un des problèmes de la médecine moderne dont l’égo est surdimmensionné!!
14 février, 2010 à 22 h 54 min
Dieu? c’est qui ce gars là, quelqu’un l’aurait-il vu? parce que comparer un être que personne n’a jamais vu à un médecin c’est un peu tiré par les cheveux.
(Je ne suis pas médecin).
18 février, 2010 à 11 h 52 min
Tiens, la chute me fait penser à un de mes chefs de réanimation. On était tous autour de la malade en train de se frotter le menton et se triturer le QI (ou le contraire ?), en hésitant entre déclencher le plan Orsec pour une mamie de 98 ans et sauter par la fenêtre de désespoir pour elle (mais comme beaucoup de réas, celle-ci était au rez-de-chaussée, ça fait pas sérieux). Et le grand chef suprême dont nous attendions tous l’avis éclairé branle et dit « Je sais pas où on va … Mais on y va ! ».
Ah ben c’est sûr, on savait pas mieux quoi faire, mais on l’a fait avec le cœur plus léger ;-)
23 février, 2010 à 21 h 45 min
Ben ça m’a fait marrer aussi, tiens x)
3 avril, 2010 à 19 h 31 min
Cela dit, parfois (souvent?), le patient s’en fiche un peu du caractère et des blagues pas fines du chir.
Il vient car il ne peut plus marcher (car « c’est cassé »). Il ressort en marchant.
Ce n’est peut être pas une médecine très humaine mais c’est diablement efficace du point de vue du patient.
30 mai, 2010 à 13 h 28 min
euh, juste à propos de la radio associée au post, parce que ça me turlupine quand même…
yen a 2 ou 3 qui voient une patte de chien là ?
pour moi ce serait simplement une jambe humaine, dont la méchante fracture a entrainé une pitite rotation genre de 90°. (avec un genou humain au dessus :))
me trompé-je ?
30 mai, 2010 à 18 h 56 min
Hum… avec un talon pareil et des parties molles aussi massives ? Va falloir reprendre un peu les cours d’anat… :p
13 janvier, 2011 à 20 h 02 min
J’ai éclaté de rire… Je n’ai pas pu m’en empêcher, j’ai éclaté de rire et j’ai relu le post… Et j’ai ré-éclaté de rire
Merci pour ton blog qui me fait au moins sourire, si ce n’est plus (éclaté de rire, en plein boulot, ce qui est mal!!!).
Je l’ai découvert récemment mais je rattrape mon retard rapidement…
Merci beaucoup.
13 novembre, 2011 à 5 h 02 min
[…] Et puis, au bout d’une semaine, j’assiste à la visite des médecins. Oups, pardon, des chiiiirurgiens. Exceptionnellement, le chef est présent, jour de […]
28 octobre, 2013 à 22 h 48 min
Sur les rires gras et les blagues machos des chirurgiens, il y a la magnifique histoire courte « Carapaces » dans « Bonne Santé » de Charles Masson…
Il a depuis appris à dessiner, mais je ne suis pas sûr qu’il aie réellement gardé la sincérité brute de ces premières histoires.
29 décembre, 2013 à 23 h 23 min
Voui, c’est bien une patte de chien.